Introduction
I.
Gouvernance et structure institutionnelle
II.
Mobilité et gestion de l’espace public
III.
Développement durable
IV.
Cohésion sociale
IV.1 L’enseignement et l’accueil de
la petite enfance
IV.2. Le sport et la jeunesse
IV.3. L’action sociale
IV.4. La culture et le milieu
associatif
V.
Économie locale et tourisme
VI.
Logement
VII.
Sécurité publique
VIII.
Politique animalière
IX.
Finances communales
Les
citoyens attendent de leurs mandataires politiques qu’ils tiennent un langage
de vérité et qu’ils aient comme préoccupation constante de gérer le niveau de
pouvoir qui est le leur avec une haute exigence de l’éthique et de la bonne
gouvernance, dans un souci de servir l’intérêt général.
Avoir
ce sens des responsabilités, c’est aussi accroître le sens moral, le civisme et
défendre la citoyenneté qui garantit l’égalité de traitement et qui fait
respecter par chaque citoyen l’Etat de droit et les valeurs démocratiques.
C’est
également veiller au respect strict de l’égalité des citoyens devant la loi et
appliquer celle-ci sans discrimination.
À ce titre, DéFI mise sur les
communes car notre parti a cette tradition municipaliste dans son ADN. Les communes sont plus que jamais au cœur de l’ambition
démocratique, de la citoyenneté, et du vivre ensemble. Plus que tout autre
niveau de pouvoir, le pouvoir communal peut, grâce à sa proximité avec les
citoyens, raffermir la cohésion sociale et renforcer l’adhésion à la démocratie.
Compétentes
en de nombreux domaines, les communes constituent indéniablement le premier
relais des préoccupations des citoyens et sont en mesure d’influencer
positivement le quotidien de leurs habitants de manière plus directe qu’à
d’autres niveaux de pouvoir.
Pour DéFI, les communes doivent s’engager, lors
de ces élections, pour l’efficacité et la qualité des
services à la population, le soutien au réseau associatif local, le
renforcement des solidarités sociales, la participation des citoyens à la
décision politique communale, la rigueur et l’exemplarité dans la gestion
publique et la promotion de projets innovants pour dynamiser la vie communale.
Les
évènements de ces derniers mois qui ont montré la déficience de notre appareil
de gouvernance publique appellent à une réaction forte. Les scandales de Publifin ou du Samu social ont révélé une dérive collective
et fondé une exigence plus forte en matière d’éthique de la gestion publique
dans le chef des citoyens, qui ont vu leur confiance ébranlée dans nos institutions
et ce, à juste titre.
La
commune peut assurément être ce laboratoire d’une plus grande éthique publique
et c’est pourquoi elle constitue la première priorité du programme de DéFI.
Le
souci de l’intérêt général et la probité comme leitmotiv de l’exercice
des mandats publics sont des éléments essentiels.
DéFI peut s’enorgueillir d’être un parti où l’engagement de
ses mandataires, fondé sur des convictions et des principes, a toujours prévalu
sur les intérêts individuels, et dont la qualité de bons gestionnaires ne s’est
jamais démentie.
Le
citoyen se plaint à juste titre d’être souvent éloigné des décisions politiques. Cette
distance entre la société civile et le monde politique peut conduire à
l’indifférence, à l’incompréhension, voire à des tentations extrémistes.
La commune doit constituer le premier rempart contre
ces dérives potentielles de la démocratie !
Pour
associer le citoyen à la prise de décisions, il faut tout d’abord lui donner
les clés de compréhension du fonctionnement politique de la commune et de son
administration. Il s’agira notamment de pratiquer systématiquement la
publicité des décisions politiques grâce à tous les canaux de communication
(site internet, lettre d’information communale, page Facebook…) en permettant
aux citoyens et aux associations d’interpeller les responsables politiques en
leur facilitant l’accès à l’information relative au droit d’interpellation et
d’organiser régulièrement une évaluation objective des politiques mises en
place.
Face
au « désenchantement politique », la démocratie dite participative peut être
conçue comme l’une des solutions possibles à la crise de méfiance qui touche la
sphère politique : il s’agit en effet de recréer des liens entre la société
civile et les institutions. Mais soyons
clairs, la démocratie participative n’a pas pour but de remplacer la démocratie
représentative élective, plutôt d’associer
plus étroitement les citoyens à l’élaboration des décisions politiques.
A cet
égard, la gestion locale, école de la démocratie, est le domaine où la
participation des citoyens peut s’avérer la plus fructueuse. L’échelon communal
se prête par excellence à un renforcement de la participation directe des
citoyens à certains débats, voire à certaines fonctions de gestion. Il s’agit
ainsi de lutter contre l’individualisme, générateur d’incivilités, et de renforcer
le sentiment collectif en responsabilisant les citoyens aux enjeux de la vie
locale.
Il
faut également promouvoir une vision partagée de la citoyenneté.
A cet
égard, DéFI a toujours promu le modèle de
l’interculturalité, c’est-à-dire le partage d’un socle de valeurs communes,
transmises par l’enseignement mais aussi par une politique d’accueil
individualisé.
La
diversité culturelle est une chance pour tous, mais se doit d’être accompagnée
par l’autorité publique, pour un « mieux vivre ensemble » qui respecte les
origines de chacun et lui fait accepter les valeurs communes de la démocratie
et de la citoyenneté.
Cette
conception de la citoyenneté est fondée sur la laïcité politique de l’Etat qui
garantit le respect de la diversité culturelle, linguistique, philosophique ou
religieuse dans la conduite des politiques communales.
DéFI réaffirme être le garant du respect de l’autonomie pleine
et entière sur le plan juridique tant des communes que des CPAS.
DéFI Fleurus propose :
1. La mise en place d’une évaluation
systématique des politiques publiques avec des indicateurs objectifs et la
présentation au public du bilan de cette évaluation. La méthode d’évaluation pourra
par exemple être développée par l’IWEPS (L’Institut wallon de l’Évaluation, de la Prospective et
de la Statistique est un institut scientifique public d’aide à la prise de
décision à destination des pouvoirs publics.)
2. L’adoption en début de
mandature communale d’un code éthique des mandataires, validé par le
conseil communal, contenant toute une série de balises et de règles de
moralisation de la vie publique. Ce code d'éthique doit traiter des conflits
d’intérêts, de la mise à disposition minimale des mandataires, de la gratuité
et de la répartition des mandats dérivés et non dérivés, de l'obligation de
siéger dans la dernière assemblée où ils ont été élus, de la confidentialité,
de l'utilisation des ressources de la commune, du respect du processus
décisionnel, de l'obligation de loyauté après mandat et des
sanctions.
3. Le recrutement transparent
et objectif du personnel communal et la sélection par concours (et non plus
sur base de l’examen où
l’autorité publique choisit au grand choix parmi les candidats ayant réussi) car ce dernier entraîne un classement auquel l’autorité ne
peut déroger. Afin d’éviter l’instrumentalisation de l’administration communale par le
pouvoir politique en place, nous préconisons par ailleurs le recrutement
d’agents statutaires.
Impartialité, neutralité, égalité des sexes, égalité
de traitement des usagers, laïcité, continuité
du service public... Autant de principes à
réimposer aux fonctionnaires dans un souci du seul intérêt général.
Une politique formelle de gestion de carrière doit
aussi être mise en place au sein de l’administration afin de garantir à chacun une formation, un
épanouissement et des opportunités de développement personnel tout au long de
son parcours professionnel.
4. L’amélioration de la communication entre
la commune et les citoyens par le perfectionnement de l’interactivité
du site internet de la commune en développant
le service de commande à distance des documents
administratifs communaux, en publiant un agenda central de toutes les réunions
ouvertes aux citoyens (y compris les
procès-verbaux et les ordres du jour y
afférents), voire en donnant la possibilité de sonder les citoyens par voie de
questionnaires.
Les réseaux sociaux seront utilisés en complément de
manière à garder un contact étroit avec les Fleurusiens
et à faciliter la circulation de l’information directement depuis sa
source.
5. La création d’un cadre
transparent des dépenses de fonctionnement des cabinets d’échevin ou de
bourgmestre.
6. L’exercice à titre gratuit
des mandats dérivés des fonctions de bourgmestre, échevin, ou
président de CPAS (exemple: mandat exercé
dans les collèges ou conseils de police, mandat dans les ASBL communales et
para-communales) devra devenir la norme, l’exercice du
mandat d’administrateur dans une intercommunale au titre de représentant de la
commune devant être rémunéré de façon stricte et limitée.
7. Le rapportage
transparent et systématique des intercommunales et des ASBL auxquelles est liée la Ville de Fleurus (par une présentation annuelle au Conseil communal de leurs
rapports d’activités) de leur bilan et de leur projet
de budget. De plus, les conseillers actifs au sein de ces entités seront invités à rendre compte de leur travail de manière
régulière et transparente.
8. Le décumul intégral des
mandats exécutifs communaux (bourgmestre, échevin, président de CPAS) avec
celui de député.
Cette mesure doit permettre à ces élus de se
consacrer pleinement à leur mandat et d’en assumer les responsabilités qui y
sont associées.
9. L’instauration à Fleurus d’un
Code de Participation Citoyenne qui formalisera les procédures
d’initiative et d’association soumises à la décision de l’autorité
publique pour des projets qui concernent le cadre de vie, l’environnement,
l’urbanisme, l’aménagement de l’espace public… Les citoyens seraient ainsi
informés obligatoirement et auraient la
possibilité d’émettre leurs avis sous forme d’observations relatives à des
projets du Collège échevinal ou du Conseil communal.
En prenant
l’exemple d’un réaménagement urbain, tous les
citoyens recensés dans le quartier seraient informés du projet dans une réunion
d’information. Ils auraient ensuite le droit
de demander des explications, d’interroger ou d’interpeller le Collège avec
obligation pour celui-ci de répondre par écrit ou par voie électronique. Dans
ce cadre, les citoyens pourraient ainsi consulter tous les documents afférents
au projet et s’informer.
En pratique, cela se traduira par la mise à disposition des documents et dossiers liés à un
projet touchant plusieurs citoyens (ex :
ZACC, permis d’exploitation, …) via tous les moyens raisonnables, en ce compris la mise en ligne des dossiers (ou
parties de dossiers non confidentielles pour les documents à accès restreint
concernant par exemple la sécurité nucléaire) pour un
accès aisé à tous.
10. L’élaboration d’un Plan
Communal de Développement Rural (PCDR): il s’agit de présenter un plan de
développement urbanistique raisonné et modelé suivant une architecture et un
paysage valorisant le contexte local quant à l’histoire, l’écologie et les
méthodes traditionnelles et durables de construction.
A l’heure actuelle, Fleurus fait partie des rares
communes à ne pas disposer d’un schéma de structure communal et d’un règlement
communal d’urbanisme. La mise en place de ces outils est un impératif pour une
bonne gouvernance en la matière. C’est pourquoi DéFI
Fleurus en fait une de ses priorités afin de garantir une vision à long terme
du développement de notre commune.
11. L’interdiction du port de
signes convictionnels par les mandataires publics et
les agents communaux dans le cadre de leurs fonctions. Le représentant de
l’autorité publique est en effet tenu à un strict devoir de réserve et ne peut,
de manière directe ou indirecte, par quelque comportement, propos ou manière
d’agir exprimer ses préférences philosophiques, religieuses ou politiques.
12. La mise en place de synergies
plus fréquentes entre les communes et la Province sur le modèle de la supracommunalité : l’idée consiste à co-financer par la Province et des communes des projets
visant à structurer les territoires de la Province. Deux communes
au moins pourront ainsi déposer un projet
commun, s’inscrivant sur une durée minimale et
s’associant à l’institution provinciale en
fonction des axes prioritaires de la Province (exemple : six communes des Hauts-Pays en province de Hainaut se sont
unies en faveur de la biodiversité et ont acheté, avec un co-financement
provincial, du matériel polyvalent permettant une gestion différenciée des
bords des routes et des espaces verts publics).
Une plus grande concertation avec les communes
voisines est nécessaire pour le développement de Fleurus aussi pour les
problématiques ponctuelles. Nous ne pouvons ignorer l’existence ni l’impact qu’elles ont sur notre réalité.
Favoriser les projets communs pour le bien-être de tous est une volonté forte
de DéFI Fleurus.
Les Fleurusiens expriment régulièrement leur mécontentement
quant au mauvais état des voiries, au manque de ponctualité et de couverture
des transports en commun, à l’augmentation du trafic automobile, à l’absence ou
au manque de places de stationnement et à la gestion anarchique de la
circulation.
C’est un sujet
primordial dans toutes les communes de Wallonie et de Bruxelles et la commune
peut être un acteur d’une mobilité plus douce et plus fluide. DéFI entend que l’on favorise le partage de l’espace public
de manière équilibrée entre les piétons, les cyclistes et les automobilistes,
et que l’on considère que la politique de stationnement et de mobilité
constitue un outil essentiel en matière de développement local : maintien de
l’activité économique, création d’espaces de convivialité pour tous les
usagers, amélioration de l’accès aux commerces.
Une des
nécessités est d’informer correctement les habitants de l’ensemble des
dispositifs existants les concernant sur le territoire de la commune en matière
de stationnement et de mobilité : plan communal de mobilité, plan de
déplacements scolaires, systèmes de locations de voitures, co-voiturage,
réglementation en matière de stationnement… Il s’agit aussi d’indiquer efficacement
aux visiteurs (clients, touristes…) les mesures d’application dans chaque zone,
chaque quartier, afin de rendre leur passage le plus agréable possible pour
tous.
DéFI
estime également que la mobilité ne peut plus s’appréhender uniquement au
niveau de la seule zone communale, mais au contraire, être intégrée à l’échelle
supra-communale (agglomération, bassin de vie).
DéFI
estime enfin que toute politique de mobilité doit tendre vers une diminution
progressive de l’impact du véhicule sur l’espace public, tant du point de vue
du trafic que sur le plan environnemental.
DéFI Fleurus propose :
13. Le développement sur le territoire de Fleurus, et en
accord avec les spécificités locales, des
différents modes de déplacement alternatifs tout en prévoyant des incitants
pour encourager les citoyens à les utiliser car ils réduisent l’emprise sur
l’espace public.
14. Le développement d’un plan
communal cycliste (faisant partie du plan général de mobilité) qui
passe notamment par l’aménagement de pistes cyclables stratégiquement disposées
car celles-ci ont un retard considérable par rapport à la Flandre.
15. Un entretien plus efficace des trottoirs et pistes cyclables afin d’assurer un meilleur confort des cheminements
piétons et des cyclistes.
16. L’amélioration de l’accessibilité
à l’espace public pour les personnes à mobilité réduite et les enfants en bas âge (trottoirs surbaissés,
potelets protecteurs, revêtements du sol, passages piétons, éclairage
public...) et le respect de l’obligation des 3 % de places de parking pour les
PMR.
17. La
réhabilitation des sentiers et chemins ainsi que la viabilisation des accotements (afin de favoriser un remaillage
sécurisé pour les usagers faibles) sur le territoire de la commune, la mise en
œuvre du RAVeL, le bon état des trottoirs, la création de pistes cyclables sont des
enjeux majeurs pour l’avenir de notre commune.
DéFI Fleurus y voit une opportunité pour répondre en partie au
problème de mobilité en favorisant une mobilité douce en toute sécurité pour
chaque citoyen.
18. La sensibilisation des
usagers les plus vulnérables (notamment les enfants) aux dangers de la
route, la promotion d’une conduite responsable dans les zones à risque et l’intensification de la lutte contre l’insécurité et
les incivilités routières.
19. L’intensification
du développement des transports publics (à des fins sociales et pour permettre aux travailleurs - en faisant appel à la supracommunalité
- de rejoindre les grands centres urbains) ainsi
que le développement d’initiatives privées de
transports afin, notamment, de desservir les ZAE (zones d’activités
économiques).
L’arrivée future de la gare desservant l’aéroport de
Charleroi doit être un levier de développement
en ce sens. DéFI Fleurus entend défendre une gare qui
profite aussi aux Fleurusiens. Il s’agit de défendre
les intérêts des citoyens en la matière, mais aussi concernant tous les
projets annexes. Des garanties en termes de services
de transport (train, bus...) depuis les
villages moins bien desservis et vers les
zonings et les villes voisines doivent être obtenues en faveur des Fleurusiens. DéFI Fleurus
s’engage à se battre pour les obtenir.
20. La systématisation des
dérogations parallèles aux cartes de riverains pour les médecins et autres
professions paramédicales enregistrées auprès de l’INAMI ainsi que des tarifs
avantageux pour les indépendants qui travaillent sur les chantiers.
21. La lutte intensive contre
le stationnement sauvage qui doit passer par l’imposition de sanctions
administratives aux contrevenants.
Cela ne peut évidemment s’envisager qu’en développant en parallèle une offre de parking en adéquation avec les besoins de
la commune.
DéFI Fleurus s’engage à mettre en place un plan de
stationnement (faisant partie d’un plan global de mobilité) concerté avec la population concernée qui inclura à
moyen terme des solutions durables aux problèmes
chroniques de parking au sein de certaines parties de la commune. A court terme, cela se traduira aussi par de
meilleures indications sur les possibilités de parking actuelles (panneaux, traçage…) et une
information correcte de la population.
22. L’aménagement de l’espace
public en fonction de la hiérarchie des voiries afin de garantir une
circulation respectueuse des quartiers d’habitat (sécuriser les zones 30, les
abords d’école et les passages piétons).
À ce jour, aucun plan de circulation n’a trouvé de
solution à ce qu’il faut qualifier d’anarchie routière sur l’entité. DéFI Fleurus s’engage, en concertation avec les citoyens, à
travailler sur la mise en place d’un plan global de mobilité. Cela passera
inévitablement par des aménagements routiers multimodaux de grande ampleur
nécessaires pour répondre aux besoins actuels de notre société.
23. L’augmentation et la
formalisation de l’offre de stationnement nocturne des riverains par l’utilisation concertée
des parkings privés (par ex : parking des supermarchés).
La ville seule ne peut résoudre cette problématique.
C’est pourquoi DéFI Fleurus s’engage à mettre en
place des partenariats avec le secteur privé afin de proposer rapidement des
solutions adaptées aux problèmes de parking.
24. En complément de zones bleues
et de cartes de
riverains, la réalisation, par des concessions de
l’espace public, de parkings (éventuellement souterrains) de
proximité payants en fonction de la demande de
stationnement dans les quartiers et de parkings à frais très réduits à proximité des pôles d’intermodalité pour les usagers
réguliers de transports en commun.
La nouvelle gare va apporter à Fleurus un nouveau
flot de véhicules. DéFI Fleurus y voit un risque
d’augmentation du parking sauvage en plus de l’augmentation
des problèmes de circulation. La ville se doit d’anticiper ceux-ci au plus
vite. La mise en place d’une carte de stationnement pour les riverains sera un
début de réponse. Cela permettra à la ville de prendre des mesures efficaces
face aux véhicules qui viendront profiter de
la gratuité actuelle du stationnement. Des zones bleues seront également
aménagées afin de garantir aux commerces l’accès aisé par leur clientèle le
temps de leurs achats. Le cas des usagers
réguliers des transports en commun devra aussi être pris en compte afin
de ne pas voir leurs possibilités de parking vampirisées par du stationnement de longue durée sans intérêt pour la
commune. Ce dernier devra donc être rendu payant.
25. L’encouragement de la
mobilité douce au niveau des administrations communales (voitures/vélos électriques)
et pour accéder à l’école (création de réseaux cyclistes ou pédestres pour
écoliers).
La réhabilitation des sentiers et chemins et la
création de pistes cyclables est une priorité pour DéFI
Fleurus. Cette mobilité douce pourra aussi s’exprimer via la création
d’itinéraires pédestres protégés entre des parkings “minute” ou des parkings de
délestage le long de grands axes et les écoles, mouvements de jeunesse ou clubs
sportifs… De cette manière, on évitera par ailleurs la pénétration inutile de
véhicules dans des petites rues rapidement saturées.
DéFI
considère que l’un des enjeux majeurs consiste à offrir un cadre de vie
respectueux de l’environnement tout en faisant face aux impératifs de
développement de nouvelles infrastructures (transports, écoles, routes,
logements). A cet égard, ce cadre de vie s’améliore notamment par l’exigence de
la propreté publique : l’état de propreté est l’un des principaux baromètres de
la qualité de vie urbaine mais aussi rurale. Cela reste l’une des principales
préoccupations des citoyens : il contribue directement à leur sentiment de
bien-être et de sécurité et les invite à davantage respecter l’espace public.
Si la prévention
et l’éducation ne suffisent plus, l’intolérance face à la malpropreté et aux
déchets sauvages doit être effective. À cette fin, les moyens juridiques et
humains doivent être donnés à la commune. DéFI
souhaite également le développement de l’économie circulaire dans la gestion
des déchets dans une perspective de supracommunalité
: les intercommunales de gestion des déchets et de développement économique
doivent, dès maintenant, opérer une analyse des flux à l’échelle de leur
territoire et associer les opérateurs privés et les universités pour créer de
nouvelles activités liées à l’économie circulaire et à la valorisation de nos
déchets.
Le développement
durable, c’est aussi favoriser la transition énergétique. Cette transition, ce
n’est pas uniquement passé des énergies fossiles ou nucléaires aux
renouvelables dans une perspective environnementale, c’est aussi assurer une
autonomie et une indépendance énergétique de la Wallonie et de la Belgique.
Stratégiquement, cela favorisera par exemple notre indépendance de prise de
position au niveau international face à des pays producteurs de pétrole ou
d’uranium qui ne sont pas toujours des démocraties.
Les communes multiplient les initiatives afin qu’émergent, à brève échéance,
des réseaux énergétiques locaux favorisant le recours aux énergies
renouvelables : le soutien technologique d’ORES et de RESA (Publifin),
par exemple, doit servir d’appoint à ce développement, rendant là aux
intercommunales un rôle opérationnel et stratégique au service des entités
qu’elles sont censées servir. Les pouvoirs locaux doivent être les artisans,
tant au niveau local que supra-local, de cette rupture énergétique avec l’objectif
premier de réduire la facture énergétique des moins favorisés et plus
généralement de tous les ménages.
Le développement
durable, c’est aussi préserver et entretenir les espaces verts, les zones
naturelles et semi-naturelles et protéger la biodiversité.
La préservation
du petit patrimoine doit elle aussi être encouragée.
Enfin,
l’aménagement du territoire doit avoir pour objectif de figer le territoire et
de stopper l’expansion urbanistique incontrôlée des communes opérées au
détriment des terres agricoles et des espaces naturels. Cette densification
raisonnée favorisera l’émergence d’habitats plus adaptés tant aux enjeux
environnementaux qu’aux besoins et moyens des plus jeunes, premières victimes
de l’envolée des prix de l’immobilier et de la persistance des modèles de
logements hérités du siècle dernier. Elle devra néanmoins s’opérer en tenant
compte des problématiques telles que l’imperméabilisation des sols, la gestion
des déchets et des effluents...
DéFI Fleurus propose :
26. L’amélioration de l’entretien
des espaces publics tels que les parcs, les cimetières et les abords des
bâtiments communaux est un axe indispensable pour répondre aux demandes des Fleurusiens.
27. Le gel de l’expansion
urbanistique anarchique tant en zones urbaines que rurales afin de
privilégier la préservation et l’amélioration des espaces verts et des zones
vertes, boisées ou cultivées.
Garantir l’utilisation optimale des zones urbaines
actuelles doit être la priorité. Avant de penser de nouvelles zones d’urbanisation, DéFI Fleurus veut optimiser l’offre présente. Lutter contre les bâtiments et terrains à l’abandon et
favoriser la mise en conformité des logements existants sont des priorités sur
l’ensemble du territoire de la commune. Des exemples concrets de problématiques
sur lesquelles une politique ambitieuse doit être menée ne manquent pas
(l’ensemble des
bâtiments à l’abandon rue de la Drève à Wanfercée-Baulet, les nombreux bâtiments sous exploités rue de la station à
Fleurus…)
28. La généralisation des
mécanismes incitatifs (poubelle à
puces), déjà en oeuvre dans plusieurs entités voisines, à l’échelle de toute la commune et une hausse de la part variable (et donc du
caractère incitatif) dans le calcul du prix vérité lors de la collecte
des déchets.
DéFI Fleurus croit en une gestion des déchets plus en phase
avec les défis écologiques d’aujourd’hui. Les
citoyens attentifs à leur production de déchets se doivent d’être récompensés
de leurs efforts. Répercuter le coût du traitement des déchets en fonction de
la participation de chacun est l’option que nous défendrons. En la matière, l’administration
communale se devra de mettre en place, en son sein,
une politique visant progressivement le zéro déchet afin d’agir en modèle
auprès de la population.
29. Rejoindre le réseau de la Ressourcerie du Val de Sambre.
30. Intégration progressive du concept de
Ville Connectée
afin de
permettre aux services communaux d’interagir directement avec les
infrastructures communales et de surveiller les paramètres de l’entité ainsi
que son évolution. La technologie est utilisée pour améliorer les contacts avec
les citoyens, la qualité, la performance, la rapidité et l'interactivité des
services communaux mais aussi pour diminuer les coûts.
31. La mise en place d’un réseau
de cendriers publics et de poubelles publiques
« intelligentes » pour optimiser les ramassages et
éviter les poubelles pleines dans l’espace public.
La propreté est l’affaire de tous, la commune se doit
de donner la possibilité à tous d’y arriver. DéFI
Fleurus veut une ville propre, grâce aux efforts de la commune mais aussi et
surtout avec la participation des Fleurusiens.
32. L’augmentation du montant
des sanctions administratives mais aussi la mise en place d’un
recours systématique par les fonctionnaires-sanctionnateurs aux travaux d’intérêt général en rapport avec l’infraction commise pour les auteurs d’incivilités (dépôts clandestins, feux illégaux,
déjections canines, actes de vandalisme, ou autres dégradations de l’espace
public...)
DéFI Fleurus croit en l’éducation à la propreté et au civisme.
Cela passe par l’éducation des jeunes. Les écoles communales se doivent d’être
un levier en la matière. En tant que pouvoir-organisateur des écoles
communales, DéFI Fleurus veut veiller à la mise en
place de cette éducation civique. Néanmoins, l’éducation couplée à la mise à
disposition de moyens pour rendre plus propre la commune ne sera pas
suffisants. C’est pourquoi DéFI Fleurus veut donner
plus de moyens aux fonctionnaires-sanctionnateurs. L’augmentation de l’effectif
d’agents et la tolérance zéro en matière d’incivilités est un fer de lance de
nos propositions.
33. En matière de gestion des
déchets, l’instauration d’une aide de la commune pour les familles qui
souhaiteraient devenir « foyer 0 déchet ». Cette aide
serait accordée à la condition que la famille s’engage à son tour à aider une
autre famille à devenir « foyer 0 déchet » et permettrait d’avoir un effet
multiplicateur.
Si DéFI Fleurus veut que la
commune soit un modèle, il doit inciter les Fleurusiens
à suivre cette voie. Une personne ressource au sein de la commune sera donc
formée afin d’accompagner les familles désireuses de participer activement. DéFI Fleurus souhaite inscrire la commune et les citoyens
dans une démarche zéro déchet et être un modèle pour les communes avoisinantes.
34. L’amélioration de
l’éclairage public qui est également une priorité tant en termes de
sécurité publique qu’en termes d’attrait touristique doit être combiné à une
approche rationnelle de l’énergie.
Veiller à des éclairages publics sécurisants, économiques et non perturbateurs pour la
faune est une problématique que DéFI Fleurus veut
prendre en main.
35. La création de
micro-réseaux pour fournir en énergie (électrique voire en chaleur) certains quartiers (énergie éolienne à axe
vertical, énergie solaire, bio-méthanisation...) tout en
optimisant la gestion de la
consommation énergétique.
Fleurus est aujourd’hui un exemple pour la biométhanisation. Néanmoins, des efforts complémentaires
doivent être entrepris. DéFI Fleurus est convaincu que
de nouvelles pistes sont envisageables. La concertation citoyenne en la matière est
primordiale afin de dégager des solutions répondant réellement aux besoins des Fleurusiens. Favoriser l’émergence de bâtiments passifs,
l’isolation thermique ou l’installation de panneaux photovoltaïques par des
aides communales doit être envisagé.
36. L’organisation de la
récolte d’eaux de pluie pour alimenter les bâtiments publics afin
d’épargner l’eau de distribution.
Les bâtiments communaux se doivent d’être exemplaires
en la matière, l’eau est une des richesses wallonnes, DéFI
Fleurus n’entend pas la gaspiller.
37. Le développement des primes
locales permettant des économies substantielles en matière de compostage
individuel ou de quartier.
38. Le développement de
promenades vertes et de jardins collectifs.
Les sentiers ne doivent plus être laissés pour compte.
Leur entretien doit être garanti par la commune et leur
mise en valeur via des initiatives incluant les acteurs locaux doit être
favorisée.
Les jardins collectifs se doivent d’exister dans un
maximum de quartiers, la commune se doit de mettre à disposition des terrains
pouvant les accueillir. Ils participent à la cohésion sociale et à
l’embellissement de l’environnement.
39. La systématisation de l’emploi de
variétés de plantes locales et de techniques favorisant la biodiversité dans
les aménagements communaux extérieurs (et par extension, dans tous les
projets urbanistiques).
Il s’agira aussi d’y développer une lutte plus efficace contre les plantes
invasives, parfois dangereuses. Enfin, il faudra y prendre plus en
compte les aspects liés aux écoulements d’eau et de boue afin, par exemple,
de les limiter en implantant stratégiquement des haies et en favorisant des
sols perméables.
40. Le développement de poulaillers
collectifs afin de réduire l’empreinte déchets.
Sur le modèle des jardins partagés, les poulaillers collectifs sont une réponse
locale à la gestion d’une partie des déchets organiques. DéFI
Fleurus est convaincu que le soutien d’initiatives en ce sens est un devoir des
communes.
41. L’intervention systématique d’un gestionnaire de
l’espace public, médiateur entre les citoyens et les différents intervenants de
l’espace public, afin de pouvoir contrôler la remise en état des voiries et
trottoirs qui auront fait l’objet d’interventions, voire d’un éco-conseiller
quand cela est possible. Tout chantier devra être signalé aux riverains en
mentionnant le commencement, la fin et le responsable.
Trop souvent, la communication entre la commune et
les citoyens ne dépasse pas le minimum légal. DéFI
Fleurus veut une commune plus inclusive et qui, de manière proactive, informe
et consulte les citoyens. Les échanges entre les échevins, la commune et les
citoyens doivent être facilités au maximum. Dans cette optique, DéFI Fleurus veut aussi que les
échevins s’engagent à tenir au moins deux fois par mois des permanences dédiées
à recevoir les citoyens pour écouter et répondre à leurs questions.
42. La réaffectation de
bâtiments historiques et patrimoniaux et du petit patrimoine local pour des projets d’utilité publique en intégrant la
finalité de conservation.
Dans cette optique, il faut par exemple établir une liste prioritaire des édifices religieux d’intérêt
patrimonial à préserver et engager un plan de conservation et de réaffectation
pour les édifices sacralisés d’intérêt patrimonial peu ou plus utilisés.
DéFI
ne saurait que trop insister sur l’importance de la maîtrise de la langue
française, langue de l’enseignement et clé de voûte de l’enseignement
fondamental.
DéFI
considère que l’école constitue le véritable moteur de l’intégration citoyenne
par une meilleure connaissance des cultures, religions et civilisations, ainsi
que de l’histoire. Il s’agit de développer des projets d’inclusion pour les
enfants porteurs de différences et de sensibiliser parents et élèves à cette
dynamique.
DéFI Fleurus est par ailleurs convaincu que
l’enseignement est le moteur de base de l’égalité des chances, du civisme et du
développement social à long terme d’une commune. C’est aussi lui qui fournit
les outils de base, tel l’esprit critique, afin de s’intégrer dans le monde actuel
où les flux d’information et les problématiques sociétales sont de plus en plus
difficiles à comprendre.
Les communes
jouent un rôle primordial dans l’organisation de l’enseignement fondamental car
elles sont les pouvoirs organisateurs de plus de la moitié des
établissements scolaires ressortissant à
ce niveau d’enseignement.
Au sein du
Collège, l’échevin qui a l’enseignement communal dans ses compétences, exerce
une responsabilité importante en termes d’organisation, de concertation et de
tutelle, de choix des enseignants, et d’orientation pédagogique.
DéFI
entend mettre l’accent sur la formation continuée des enseignants et accorder
plus d’autonomie aux directions d’écoles et les responsabiliser en leur fixant
des objectifs et en laissant à leur appréciation le choix des moyens pour les
atteindre.
DéFI
est favorable à l’immersion linguistique en ce qu’elle constitue une
alternative à la submersion et attend de la Fédération Wallonie-Bruxelles
qu’elle favorise l’éveil aux langues dès l’enseignement maternel en fournissant
les outils didactiques aux enseignants.
En partenariat
avec les enseignants et les directions, la Ville de Fleurus se doit, en tant
que pouvoir éducateur, de tout mettre en œuvre pour que son enseignement soit
de la plus haute qualité possible. DéFI Fleurus est
convaincu de la valeur du corps professoral et veut lui
donner les moyens de délivrer son travail dans les meilleures
conditions.
DéFI Fleurus propose :
43. Le développement de
cantines durables en promouvant une alimentation équilibrée, des fruits et
légumes de saison, des produits bio et locaux et
l’utilisation de produits d’entretien respectueux de l’environnement.
DéFI Fleurus y voit l’opportunité d’une vision globale de la
gestion de la commune. Les cantines durables sont à mettre en lien avec
l’objectif zéro déchet et les jardins partagés. Les réponses aux différents
enjeux se doivent d’être décloisonnées et prises dans un ensemble cohérent. DéFI Fleurus soutiendra en ce sens la mise en place de
cantines durables. De plus, nous sommes convaincus que cela sera un parfait
levier d’éducation citoyenne qui, à moyen et long terme, sera un bienfait pour
l’entité.
44. La mise sur pied du remplacement
des collations par une distribution de potage ou de collations saines
(maternelles et primaires). A terme, l’intégration systématique dans les
cahiers de charges des exigences du pouvoir organisateur à cet égard, ainsi que
l’utilisation de produits locaux et/ou issus de circuits courts, doit être la
norme.
Favoriser les solutions locales pour soutenir les
entrepreneurs fleurusiens et par la même occasion
offrir à nos enfants des collations saines n’est pas qu’une utopie. DéFI Fleurus mettra toute en œuvre pour que cela soit une
réalité.
45. La mise en place d’un système
de tutorat qui vise à assurer un soutien pédagogique par des enseignants expérimentés, principalement
aux enseignants débutants pour les soutenir et éviter qu’ils ne quittent
l’enseignement pendant leurs premières années.
46. La généralisation d’écoles de devoirs
là où les besoins se font sentir.
47. L’intensification des
activités culturelles et sportives durant le temps scolaire, ainsi qu’en
extrascolaire.
48. L’engagement d’un
orthopédagogue chargé de déceler, au sein du réseau maternel et primaire de
l’entité, les troubles éventuels d’apprentissage chez l’enfant.
49. Le développement de projets
intergénérationnels autour d’un thème spécifique de la démocratie, de la
citoyenneté
ou de la vie en société. Le projet serait piloté par
des bénévoles (notamment des retraités) en collaboration avec les équipes
pédagogiques.
L’intergénérationnel est un facteur d’apprentissage
pour les enfants et d’épanouissement pour les seniors. Fleurus doit développer et supporter un
maximum les initiatives en ce sens. DéFI Fleurus
s’engage à soutenir les associations et particuliers qui porteront ce type de
projet, par exemple via le “budget citoyen” (cfr. chapitre sur les finances communales).
50. Le projet d’un jardin
d’école, en section fondamentale principalement, quand cela est possible, que l’établissement
scolaire soit situé en milieu urbain ou rural.
51. L’encouragement du volontariat
dans les écoles (exemple : aide à la bibliothèque ou dans les écoles de
devoirs) par l’octroi d’une indemnisation plafonnée ou d’indemnités de
déplacement.
52. La collaboration du niveau
communal avec le milieu associatif afin d’apporter une aide sérieuse à l’alphabétisation
des jeunes et adultes.
53. Le développement d’activités
ludiques organisées autour de l’apprentissage du français, langue de l’enseignement.
54. L’accompagnement
indispensable des enseignants à l’utilisation et à la
transmission de connaissances dans le domaine des
outils informatiques, des technologies de l’information et de la
communication (TIC) et aussi de leurs possibles dérives.
Une autre
problématique à laquelle sont souvent confrontées les Fleurusiens,
c’est le manque de places adéquates d’accueil de la petite enfance.
DéFI Fleurus propose :
55. La poursuite de la création
de places d’accueil dans les crèches communales (par exemple en liant
l’ouverture systématique d’une nouvelle crèche de capacité suffisante à l’augmentation de la population) et la création de places dans les crèches privées en leur
permettant des tarifs différents de ceux de l’ONE mais qui doivent intégrer la
dimension dégressive selon les revenus.
DéFI Fleurus est bien conscient de la problématique. La commune
seule ne pourra y répondre. Nous proposons donc aussi la mise en place de
partenariats public-privé, en concertation avec les entreprises des différents
zonings qui se trouvent sur l’entité, afin de créer des places d’accueil au
plus près du lieu de travail des parents.
56. La préservation de la priorité
d’accès des parents qui travaillent et des familles monoparentales dans les
crèches et les prégardiennats et une flexibilité
plus accrue au niveau horaire pour parents qui travaillent tard.
57. La mise en place avec le
secteur associatif « d’écoles des parents » afin d’aider et
d’accompagner les jeunes parents qui le souhaitent.
Il importe que
les communes prennent conscience du caractère transversal des enjeux
(intégration sociale, santé, éducation et formation) d’une politique du sport
pour tous.
Le sport et les
mouvements de jeunesse doivent cesser d’être les parents pauvres des budgets
communaux.
La pratique
sportive se doit d’être encouragée par les acteurs communaux tant au niveau de
l’offre en matière d’infrastructures sportives qu’au niveau du coût que
représente une participation à un stage sportif ou encore une inscription au
sein d’un club sportif ou d’un mouvement de jeunesse.
DéFI Fleurus propose :
58. L’instauration de la
gratuité d’accès aux salles publiques pour les équipes de jeunes de moins de 18
ans et pour les mouvements de jeunesse.
DéFI Fleurus veut donner la priorité aux clubs sportif et aux
mouvements de jeunesse communaux quant à l’accès aux infrastructures
communales.
59. L’organisation d’activités
sportives adaptées à l’attention des seniors et des personnes handicapées.
DéFI Fleurus est convaincu de l’importance d’association tel
que le SPH. C’est pourquoi, il faut leur garantir un soutien maximum dans la
réussite de leurs activités.
60. Le développement d’infrastructures
sportives de rue sécurisées.
Trop peu d’alternatives sont offertes sur le
territoire de l’entité pour répondre aux besoins des jeunes. DéFI Fleurus s’engage à répondre aux besoins au sein de
chaque village de manière équitable.
61. L’instauration de la compétition
scolaire ou inter-scolaire afin de permettre
l’identification des élèves à leur établissement scolaire.
DéFI Fleurus souhaite voir organiser de manière régulière des
compétitions sportives inter-réseaux sur le territoire fleurusien.
Les infrastructures sont présentes mais sous exploitées. Nous voulons que le
futur échevin des sports soit le garant d’organisations favorisant le sport
chez les jeunes.
62. La continuité du Conseil des Enfants et la mise en place d’un Conseil des Jeunes.
63. Le soutien au sport et aux sportifs de
haut niveau fleurusiens en tant qu’outil de promotion
du sport auprès des Fleurusiens mais aussi comme
vitrine communale.
DéFI
est partisan de l’autonomie pleine et entière des centres publics d’action
sociale.
Les CPAS ont pour
mission de poursuivre l’intégration professionnelle et sociale de chaque
individu, sans se limiter à un rôle passif de distributeur d’aide sociale, qui
confine à de l’assistanat.
La commune est
libre d’organiser ses services en fonction des besoins de sa population et de
sa pyramide des âges.
A cet égard, en
matière de soutien accordé aux personnes âgées, DéFI
est favorable au développement du maintien à domicile des personnes âgées : il
s’agit de leur proposer des services de proximité, des programmes de logements
adaptés, et d’améliorer leur accessibilité aux bâtiments publics.
La même démarche
doit guider le soutien à assurer aux personnes porteuses d’un handicap : il
s’agit également de favoriser leur autonomie, notamment en soutenant les
initiatives locales de création de logements inclusifs visant l’apprentissage
de l’autonomie par un accompagnement personnalisé par les associations locales.
DéFI Fleurus propose :
64. L’instauration d’un véritable
contrat de gestion entre la commune et le CPAS, et la création d’une concertation
sociale locale rassemblant tous les acteurs sociaux de première ligne, qu’ils soient issus des secteurs publics, privés ou
associatifs.
DéFI Fleurus s’inscrit dans une participation de tous les
acteurs et se veut à l’écoute des solutions proposées par les professionnels du
secteur.
65. L’encouragement à la création
d’Initiatives Locales d’Accueil (ILA) pour les candidats réfugiés.
Par son histoire minière et industrielle, Fleurus dispose d’une longue
tradition d’intégration de populations d’origine étrangère. Dans ce contexte,
il paraît normal qu’un candidat réfugié soit considéré comme un futur Fleurusien.
Il est donc inconcevable qu’il soit livré à lui-même à errer dans un
environnement dont il ne connaît pas le fonctionnement. Nous nous devons de l’accompagner et de l’aider à s’intégrer au mieux au
sein de notre commune. Dans cette problématique dépassant largement le
cadre communal, DéFI Fleurus mettra donc localement,
d’abord et avant tout, l’accent sur l’intégration.
66. Le développement de programmes destinés à
soutenir l’égalité des sexes à tous les niveaux.
67. Le développement de programmes
de logements adaptés aux personnes âgées et aux personnes porteuses d’un
handicap, l’encouragement à la colocation et à l’émergence
de projets d’habitat groupé avec une finalité porteuse de sens.
68. Le développement d’offres
permettant aux aînés qui le souhaitent de vivre en autonomie accompagnée à leur
domicile.
69. L’encouragement de rencontres
intergénérationnelles (via les
restaurants sociaux, l’accueil des
personnes âgées dans les associations socioculturelles et dans la vie locale,
des formations visant à réduire la fracture numérique…).
70. La création d’un plus grand nombre de logements de transit et d’urgence supervisés pour
les publics cibles plus précarisés.
Il est important de garantir aux Fleurusiens
fragilisés, notamment les personnes victimes de violences domestiques ou ayant
subi un sinistre, des espaces pouvant les accueillir
dans l’urgence. DéFI
Fleurus veut une commune qui se dote des moyens nécessaires pour ne laisser
personne sur le carreau.
71. L’accessibilité aux soins
de santé de qualité pour tous par le regroupement d’acteurs de
santé publique de première ligne. Dans cette optique, DéFI Fleurus souhaite le développement et la promotion d’une maison de « santé pour
tous ».
72. La remise en oeuvre
du Conseil des Aînés
Comme pour les plus jeunes, Défi Fleurus est persuadé que le meilleur moyen
de répondre correctement aux besoins de tranches d’âge
spécifiques est entre autres de leur donner le moyen de les exprimer
directement.
DéFI
considère que le développement culturel constitue un facteur d’attractivité des
communes.
Il s’agit de
favoriser les activités culturelles organisées par les associations, soutenir
les artistes locaux et permettre l’organisation de manifestations artistiques
et à vocation culturelle et géographique large.
DéFI
estime également que l’accès à la culture pour toutes les catégories de la
population et en particulier aux personnes les plus précarisées, demeure
essentiel.
Fleurus dispose
d’un patrimoine qui n’est pas suffisamment mis en valeur et qui n’est bien
souvent même pas connu des Fleurusiens. Défi Fleurus
trouve inconcevable d’investir dans le patrimoine et la culture sans en faire
une promotion digne de ce nom.
DéFI Fleurus propose :
73. La mise en place d’un système
de bibliothèque à domicile afin que les personnes âgées ou à mobilité
réduite puissent obtenir les livres de leur choix à domicile. Le soutien envers les bibliothèques
publiques dans l’organisation d’initiatives liées à la maîtrise de
la langue française et à la découverte culturelle par le livre doit par
ailleurs être renforcé.
74. La stimulation de la vie
associative en établissant des passerelles entre les initiatives émanant du
secteur associatif et celles émanant des pouvoirs publics.
DéFI Fleurus veut renforcer Fleurus Culture en lui donnant plus
de moyens.
Défi Fleurus veut par ailleurs que la commune
puisse fournir un support logistique aux associations sur base d’une procédure
objective et plus simplement selon le bon vouloir des autorités communales.
75. La mise sur pied d’activités
culturelles spécifiques pour les adolescents (taxis-ados, séances de
cinéma) et leur proposer des perspectives nouvelles à travers la culture et les
arts.
76. Le renouvellement de la pratique
des jumelages
entre communes et villes wallonnes et européennes. Dans le
contexte des difficultés actuelles pour la construction de l’Europe, il est important de resserrer les liens entre Européens
par des échanges socio-culturels.
DéFI Fleurus veut rendre plus vivant les échanges dans le cadre
des jumelages. Les Fleurusiens doivent être partie
prenante et non pas spectateurs. Les jumelages ne doivent pas être l’occasion
pour des mandataires communaux de se serrer la main mais bien un levier
d’échanges culturels et une source de projets
auxquels participent tous les acteurs de la vie locale.
77. Le renforcement des
collaborations avec les institutions compétentes dans les
matières culturelles que sont la Fédération Wallonie-Bruxelles et les Provinces.
78. La mise en valeur des
artistes locaux et des pratiques artistiques en amateur (théâtre...).
DéFI Fleurus soutient toutes activités favorisant l’émergence
d’artistes locaux. Le “budget citoyen”
(cfr. chapitre “finances communales”) pourra être sollicité en ce sens. Fleurus se doit d’être
la salle d’exposition privilégiées de ses artistes. Soutenir toutes les
initiatives en ce sens est une volonté forte de notre groupe.
79. Le soutien aux évènements
et actions culturelles liés à la défense de la qualité du cadre de vie et du «
vivre ensemble ».
DéFI
entend créer un contexte favorable aux commerces sur le plan de
l’accessibilité, de la propreté publique, de la fiscalité, de la sécurité, de
l’éclairage public ou encore du mobilier urbain.
DéFI
veillera à stimuler les projets de développement local, à améliorer les
synergies entre les employeurs et les entreprises locales. DéFI
reste attaché au maintien du commerce de proximité dans les centres urbains
contre les centres commerciaux et retails parks qui se mettent en place en périphérie des villes et
communes.
La
complémentarité de ces deux dynamiques doit toutefois être privilégiée.
DéFI Fleurus propose :
80. La création au sein de chaque
commune ou par voie supracommunale, d’un guichet
d’économie locale qui accompagnera individuellement les entrepreneurs
locaux qui débutent en leur proposant une série des services (conseil juridique, réalisation d’un plan
financier, recherche de financement, mise à disposition de locaux à loyers
modérés…) ainsi que d’une agence de développement local (ADL)
DéFI Fleurus prône la mise en place d’incitants financiers pour
faire revenir les commerces de proximité. Cela
passera par une prise en charge d’une partie du loyer de l’espace commercial au
cours de la première année. DéFI Fleurus veut aussi
favoriser l’occupation maximale des espaces situés au-dessus des commerces.
Ceux-ci doivent impérativement être occupés par de l’habitat. Cela
garantit à la fois une exploitation financière efficace des surfaces et l’apport
de clients potentiels pour les autres commerces.
81. L’exploitation de nouveaux
gisements d’emplois en soutenant la création d’emplois de proximité dans des
domaines variés en fonction des besoins de la population locale (circuits courts, espaces verts, aide aux
personnes…).
82. La mise en place d’une fiscalité
communale adaptée aux entreprises et aux petits commerces. On ne peut
demander aux indépendants et TPE la même fiscalité qu’aux grosses structures.
Les commerces de proximité doivent être protégés et incités à s’installer en
centre-ville par une fiscalité attrayante. DéFI
Fleurus y veillera.
83. La collaboration régulière
avec les associations de commerçants pour, par exemple, aider
les commerçants à re-dynamiser leur commerce en leur
apportant le soutien logistique nécessaire et en étant à l’écoute de leurs
besoins.
84. Le développement de
nouveaux marchés pour répondre à de nouvelles
demandes (bio, nocturne…) et pour aider les producteurs locaux à organiser leur vente en circuit court. DéFI Fleurus veut entrer autres
créer un espace couvert réservé aux
productions locales et adapté aux horaires du public.
85. L’acquisition par la Ville de Fleurus,
dans la mesure des moyens budgétaires disponibles, de cellules commerciales
vides dans les centres urbains de la commune afin de les proposer à un tarif avantageux à de jeunes commerçants débutants.
Indispensable par exemple dans la rue de la Station, DéFI Fleurus veut mettre en place une politique
volontariste pour inciter le retour des commerces de proximité.
86. La création d’une cellule
socio-économique communale permettra d’enfin tisser les liens
indispensables entre les entrepreneurs et la Ville. La création de
synergies entre la commune et ses 3 zones d’activités industrielles renforcera aussi les opportunités d’emploi pour les Fleurusiens via une cellule spéciale pour l’emploi.
En matière de
logement, avant d’envisager la construction de logements publics/sociaux, il
convient d’optimiser nos ressources via une lutte contre les logements
inoccupés et d’inviter les communes à aider les sociétés qui proposent des
habitations moins chères.
Le durcissement
des réglementations urbanistiques et énergétiques et l’atonie de l’offre de
logements entraînent inévitablement des augmentations de l’immobilier et des
conséquences sur la manière de vivre ou de se déplacer.
DéFI
souhaite encourager le remboursement d’une partie des centimes additionnels
communaux pour les jeunes qui achètent un bien dans une commune, car il s’agit
de permettre aux jeunes couples et/ou aux classes moyennes qui s’installent
dans la commune d’avoir accès à la propriété.
La Région
wallonne doit par ailleurs respecter ses engagements en matière de plans
triennaux, modifier le loyer social (pour qu’il tienne compte notamment de la
performance énergétique) et accroître l’autonomie des sociétés de logements
après rationalisation du secteur.
DéFI Fleurus propose :
87. La création d’un schéma de
structure communal cohérent et d’un règlement communal d’urbanisme.
88. La création de nouveaux
logements petits, fonctionnels et durables notamment en
partenariat avec le secteur privé ou via la participation à des projets pilotes.
89. L’encouragement auprès des
propriétaires à passer par les agences immobilières sociales (AIS) pour la
gestion de leurs biens immobiliers.
90. Le remboursement partiel
progressif des centimes additionnels communaux au précompte immobilier pour
une habitation nouvellement acquise ou construite sur le territoire de la
commune.
Le but pour DéFI Fleurus
est de favoriser l’accession des jeunes ménages à la propriété sur la commune.
91. L’intensification de la
lutte contre les immeubles inoccupés et/ou à l’abandon, notamment par la
mise en place de règlements / taxes communaux et au besoin
l’expropriation des propriétaires coupables d’inertie.
92. L’augmentation de l’offre
de logements sociaux via le mécanisme de zonages inclusifs.
93. Le renforcement des
mesures visant à lutter contre la location d’habitations insalubres et contre
les marchands de sommeil.
Les Fleurusiens précarisés
doivent se voir protégés et vivre dans des conditions de logement décentes. DéFI Fleurus veut une implication complète des instances
compétentes en la matière entre autres via la systématisation des contrôles en
matière de salubrité et de sécurité des logements collectifs mis en location.
L’attente en
matière de sécurité exprimée vivement par la population, outre qu’elle
constitue un droit fondamental, doit rencontrer de manière constante l’intérêt
des politiques et mandataires publics.
Certes, des réponses
multiples peuvent y être apportées par l’éducation, l’information, la
prévention, les politiques de proximité, l’aménagement adapté de l’espace
public, mais la présence policière effective constitue assurément la réponse la
plus appropriée à un ressenti d’insécurité.
A cet égard, nos
villes et communes, niveau de pouvoir le plus proche des citoyens, sont les
plus aptes à organiser par leur connaissance du terrain une police de proximité
adaptée aux spécificités locales.
En ce qui
concerne la sécurité non policière, notre Ville se doit de retrouver un niveau
acceptable de protection. Même si la
mise à disposition d’une ambulance agréée est enfin devenu une réalité début
2018, l’inertie de ces 10 dernières années du pouvoir communal en place a décimé
le corps communal d’incendie qui est réduit à 25 % de son ancien potentiel.
En amont, DéFI continue à penser qu’il faut veiller à soutenir le
secteur associatif qui s’investit dans la prévention en y maintenant les moyens
humains et financiers.
En aval,
l’organisation d’une police de proximité doit se coupler à un recours plus
généralisé aux sanctions administratives et ce pour toutes les formes
d’incivilités.
De manière
générale, DéFI considère qu’il n’est pas du ressort
des communes d’accroître de manière sensible le ressenti d’insécurité qui peut
légitimement résulter de la détermination du niveau de menace OCAM qui entraîne
une présence policière ou militaire renforcée lors de l’organisation
d’évènements.
DéFI Fleurus propose :
94. L’organisation de la
police de la manière la plus décentralisée possible. DéFI Fleurus plaide pour la mise à disposition de locaux au sein des villages
dans lesquels les agents de quartier pourront recevoir les citoyens. Une
présence au sein des différents villages de notre entité est indispensable pour
redonner confiance et installer un climat de sécurité voulu de tous.
95. La mise en place d’un débat
démocratique sur le fonctionnement de la zone de police au sein du conseil
communal afin d’y discuter du plan zonal de sécurité et la mise en place
d’un conseil consultatif de sécurité qui pourrait faire des propositions à
ce sujet au conseil communal.
96. L’exigence envers l’Etat
fédéral de revoir la norme KUL pour augmenter les moyens financiers et
humains du cadre opérationnel des zones de police. Ce financement pourra
s’appuyer sur une réaffectation des moyens financiers du fonds de sécurité
routière.
97. Le maintien d’un cadre
complet de la zone de police à adapter en proportion de l’évolution
démographique.
98. Le renforcement des interventions
de la police et des pouvoirs communaux dans la résolution des problèmes
quotidiens tels que les salissures, le stationnement gênant, la
circulation, la gestion des chantiers, les nuisances sonores.
Les petites incivilités sont destructrices du bien-vivre ensemble. La commune
doit garantir aux Fleurusiens une prise en mains de
celles-ci.
99. L’optimisation du délai
d’intervention des patrouilles de police en fonction des priorités ; en ce
sens, les forces de l’ordre devraient pouvoir intervenir dans un délai moyen de
sept minutes depuis la transmission de l’appel (par téléphone, par télé-police)
100. La garantie d’une présence
en rue de patrouilles pédestres et cyclistes pour améliorer le contact
avec la population.
101. Le
développement du travail d’équipes
de quartier composées de divers policiers
et intervenants communaux orientés sur la sécurité au quotidien. À cet égard, l’agent de quartier joue un rôle clé car il
connaît davantage les habitants et les commerçants.
Par ailleurs, un diagnostic trimestriel de la sécurité avec consultation
des habitants sur les problèmes à traiter (au sein des comités de quartier)
doit être établi afin d’affiner les stratégies en place.
La sécurité est l’affaire de tous, les citoyens doivent être écoutés. Comme pour
d’autres problématiques déjà évoquées, DéFI Fleurus a
dans son ADN la certitude qu’un grand nombre de celles-ci ont une solution qui
peut émaner du terrain et donc des Fleurusiens
eux-mêmes.
102. L’intensification de la sécurisation des transports en commun : dans les villes et communes desservies par un réseau de
transports publics, il s’agit de renforcer le
service de police dédié à la surveillance des transports publics. La future gare comportant
un risque d’augmentation des petits délits, DéFI Fleurus entend anticiper cette problématique en
concertation avec les acteurs concernés (SNCB et TEC).
103. L’instauration d’un
système de télé-police pour les commerçants, ainsi que pour les autres
professions à risque telles que les médecins et les pharmaciens.
104. La poursuite de la mise en
œuvre de caméras fixes et mobiles de surveillance dans tous les lieux
considérés comme « sensibles » de la commune, en termes d’insécurité comme en termes
d’incivilités.
105. La garantie d’une présence
rassurante et visible aux abords des écoles et des infrastructures communales,
dans les parcs et les lieux publics animés, ainsi que dans les marchés ou
autres brocantes.
Les Fleurusiens doivent se
sentir en confiance et en sécurité lorsqu’ils fréquentent ces lieux. On
doit pouvoir s’y promener en famille sans crainte. En concertation avec la police
locale, DéFI Fleurus veut mettre en place une
attention particulière aux endroits dédiés aux familles.
106. La tolérance zéro pour
toutes les formes d’incivilités, l’augmentation de l’amende administrative
avec une double amende en cas de récidive et, autant que possible, la
priorité à l’imposition par les agents sanctionnateurs de travaux d’intérêt
général (beaucoup plus éducatifs) en rapport avec l’incivilité commise.
107. La détermination d’un cadre
strict quant à l’organisation d’exercices anti-terroristes dans les
établissements scolaires, dans le cadre des PIU (Plan Interne d’Urgence)
mis en place en coordination avec la zone de police, afin d’éviter des
expériences traumatisantes dans le chef des élèves et des parents.
108. Le refus de
l’augmentation de la part communale dans le budget de la zone de secours
Hainaut-Est (structure supra communale qui
a absorbé en 2016 le corps communal d’incendie) sans obtenir une protection
de la population et de ses biens au moins équivalente aux communes voisines. Cela fera l’objet de débats citoyens au sein
du Conseil communal ou d’une commission communale sur la sécurité, dont les
questions seront transmises au Conseil de la zone. DéFI Fleurus prône
également le respect des engagements du pouvoir fédéral quant au
refinancement des zones de secours après leur création, et il relancera
ainsi le débat.
La sécurité publique, c’est aussi veiller à ce
que les réglementations soient respectées afin de garantir aux Fleurusiens de vivre dans un environnement exempt de danger
pour leur santé. Fleurus est exposé à plusieurs sites ayant un impact sur leur
santé via des nuisances réelles ou potentielles. L’IRE et l’aéroport en sont
deux exemples bien connus.
Dans ce contexte, la commune à sa part de
responsabilité à prendre afin de garantir à tous les Fleurusiens
que leur intérêt est pris en compte.
DéFI Fleurus propose :
109. Une attention accrue vis-à-vis du
respect de la réglementation concernant les horaires
et les normes de bruit des vols. DéFI Fleurus s’engage à utiliser tous les moyens légaux
pour faire respecter cette réglementation et cela dans le meilleur intérêt des Fleurusiens. DéFI Fleurus y voit
un impératif de santé publique.
110. De renforcer les
interactions entre la commune et l’IRE afin de garantir une communication
transparente vis-à-vis des Fleurusiens. DéFi Fleurus s’engage également à intervenir rapidement et à
demander des aménagements complémentaires en matière de sécurité dans et autour
de l’IRE, plusieurs fois cité de manière négative pour des incidents ces
dernières années (alors que les citoyens n’en ont été informés qu’après des
mois, voire des années).
Au-delà de la
garantie sur le territoire fleurusien du respect des
normes en vigueur pour le bien-être animal, DéFI
Fleurus veut être un acteur de premier ordre en la matière, en collaboration
avec les associations spécialisées.
Ces derniers temps, la Ville de Fleurus a déjà manqué l’occasion de souscrire à
certaines campagnes à destination des animaux financées par la Région wallonne.
Parmi les
problèmes ciblés dans ces campagnes, citons le fait qu’un certain nombre de Fleurusiens a signalé une augmentation de chats mal en
point et de cadavres de chats à proximité de leur domicile, en provenance de
lieux voisins mal entretenus. Au-delà de l’aspect bien-être, ce genre de
problématique liée aux animaux se doit donc aussi d’être prise en main de
manière urgente afin de l’endiguer avant que cela ne devienne un souci de santé
publique.
111. La mise en place d’un plan
de capture et de stérilisation des chats errants afin d’endiguer leur
prolifération.
Dans la même optique de santé publique et de lutte
contre les dégradations, une stratégie de limitation des pigeons qui envahissent les centres urbains de Fleurus et
de Wanfercée-Baulet doit aussi être développée. Les campagnes de dératisation devront aussi être menées
plus en phase avec les constats de terrain.
112. La mise en œuvre d’une campagne encourageant les
particuliers à stériliser leur chat, entre autres via une aide financière.
L’objectif est de se mettre en conformité avec la législation wallonne visant à
limiter la reproduction en masse des chats afin d’éviter des problèmes de
propreté, de nuisance, de propagation de maladies ainsi que l’accroissement du
nombre de chats errants.
113. L’interdiction des manèges (itinérants)
exploitant des animaux lors des fêtes de village.
114. Le renforcement de la formation des
agents de quartier sur les problématiques animalières. Ils sont un contact
privilégié pour prendre connaissance et intervenir en cas de problème en la
matière. Ils se doivent donc aussi d’être bien au fait des protocoles à
appliquer et d’être réactifs sur le sujet.
115. L’éducation au bien-être et au respect
animal. Les projets éducatifs pour éveiller et renforcer la prise en
considération du bien-être des animaux par les enfants de la commune seront
supportés et encouragés.
116. L’amélioration de l’information aux
citoyens concernant les procédures à suivre en cas de problème impliquant un
animal (animal accidenté, errant, en
fuite, maltraité…) et le développement de solutions pour les
problématiques qui ne seraient pas gérées localement actuellement.
DéFI
prône une gestion saine des finances publiques par le respect de la règle de
l’équilibre budgétaire. Des finances communales bien gérées permettront, en
effet, de garantir l’autonomie communale, chère à DéFI,
et d’éviter toutes dépenses superflues. A côté de cette règle de bonne gestion,
DéFI souhaite la pérennisation et le développement de
l’investissement local pour assurer la rénovation des infrastructures
communales et la rénovation de la commune (voiries, espaces publics, bâtiments
communaux, logements sociaux, transports en commun). DéFI
propose également que les communes continuent à investir dans la rénovation
énergétique des bâtiments communaux, aidées en cela par des coopératives
citoyennes d’investissement.
DéFI
est partisan d’une fiscalité communale équitable qui encourage la qualité des
services à la population et fasse participer à leur financement les
utilisateurs extérieurs à la commune. La fiscalité communale ne doit pas
constituer un frein important au développement économique et /ou à l’emploi.
DéFI Fleurus propose :
117. Le renforcement d’achats groupés
entre communes, via par exemple des marchés publics
de plus grande ampleur, pour développer des
économies d’échelle (par
exemple pour l’achat de matériel roulant ou de fournitures).
La gestion des dettes et des emprunts sur les marchés
financiers pour financer les investissements peut aussi être envisagée
par analogie car les économies d’échelle sont très
importantes lorsqu’on atteint une taille critique.
Le citoyen doit payer le moins d’impôts possibles et
pour ce faire, tout mécanisme de coopération de gestion entre communes doit
être encouragé.
118. Le recours plus fréquent
aux partenariats public-privé dans le cadre de projets communaux de construction
ou de rénovation. Ils constitueraient une économie par rapport à d’autres formes
de financement.
119. La mise en place d’un
budget participatif. DéFI Fleurus prône la mise en place obligatoire d’un “budget citoyen” au sein de la commune. Dans ce budget participatif, une
fraction du budget général, relèverait de décisions prises collectivement par
les citoyens d’un quartier. Il s’agirait par
exemple d’investissements en infrastructures par
quartier. Tous les citoyens de plus de 16 ans seraient en droit de participer.
On organise le budget participatif en cinq phases et
modes de participation :
a.
Définition des modalités (à travers le montant du budget
et le règlement) ;
b.
Collecte des idées de projets par quartier ;
c.
Analyse technique des projets par quartier, par les
services techniques de l’administration communale pour vérifier la faisabilité,
la légalité, et le chiffrage ;
d.
Vote des projets prioritaires par quartier ;
e.
Mise en œuvre des projets par quartier (rédaction du cahier
des charges, travaux, inauguration…).
120. Le financement
d’investissements locaux permettant d’assurer la rénovation des infrastructures
stratégiques en faveur du développement durable (rénovation énergétique des bâtiments communaux, rénovation de logements
sociaux, investissements de voiries et tronçons renforçant la mobilité douce...).
121. La mise en place
d’une cellule « subsides » avec un agent communal spécialisé
dans la recherche de subsides et d’appels à projets auxquels peut souscrire la commune auprès
de différents niveaux de pouvoir (fédéral, européen, régional).
122. La transparence totale auprès des
citoyens.
DéFI Fleurus s’engage à publier les finances de la
commune de manière transparente.
DéFI Fleurus s’engage aussi pour la transparence
en matière de mandat. Tout mandat obtenu par un élu dans la cadre de sa
fonction devra être publié accompagné des rémunérations qui y sont
éventuellement liées.
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